L’autoritarisme de l’actuel maire Mathieu Hanotin, face à la crise des légionnelles et à la démocratie

Lors du conseil municipal du 13 février, l’attitude autoritaire du maire de Saint-Denis, Mathieu Hanotin, a encore une fois suscité une vive réaction. Depuis sa prise de fonction en 2020, il a régulièrement empêché des membres de l’opposition, tels que Sophie RIGARD, Brahim CHIKHI, Sofia BOUTRIH et l’insoumis Yohan SALES, de s’exprimer. Cette fois, c’est Bakary SOUKOUNA, conseiller municipal, qui a vu sa parole coupée lorsqu’il voulait discuter de la situation des locataires de la résidence Pablo Neruda, confrontés à la présence de légionnelles dans leur réseau d’eau. Le maire a qualifié ce sujet d’inapproprié, dénigrant son intervention, jusqu’à le qualifier de « jouer Nous condamnons fermement ce comportement indigne d’un maire.

Celui-ci se disqualifie par ses agissements répétés. Nous apportons notre soutien total aux élus de l’opposition, qui, dans des conditions difficiles, tentent de faire valoir d’autres points de vue au sein du conseil municipal. Un maire respectueux des principes démocratiques aurait commencé son conseil en abordant des sujets d’actualité, comme la contamination à la légionnelle sur le quartier Allende (Cité Pablo Neruda). La démocratie repose sur l’écoute, le respect des institutions et le débat. En empêchant l’opposition de s’exprimer, Mathieu Hanotin nuit aux fondements du système politique. Tout élu doit pouvoir s’exprimer librement, sans crainte de répression ni d’insultes.

L’autoritarisme n’a pas sa place dans nos institutions, et il est regrettable que le maire l’ignore. Un maire doit incarner l’écoute et le respect des opinions divergentes. Ce même autoritarisme, malheureusement, ne se limite pas à l’opposition politique. Il est également utilisé pour museler la représentation syndicale, le personnel, les acteurs associatifs, en un mot, toute voix qui ne va pas dans le sens du maire. Ceux qui osent soulever des préoccupations ou contester ses décisions sont systématiquement réduits au silence ou dénigrés. Le silence de la majorité municipale, composée de socialistes, EELV, Génération’S et citoyens, cautionne ces excès, participant à la dérive autoritaire qui nuit à la démocratie locale.

Ce spectacle renforce le dégoût de la fonction politique et alimente l’abstention électorale, entraînant une perte de confiance des citoyens dans nos institutions. La grandeur d’un homme (et plus encore d’un maire) réside dans sa capacité à reconnaître ses erreurs et à s’excuser lorsque des propos ou comportements inappropriés ont été tenus. Mathieu Hanotin doit présenter des excuses publiques et prendre des mesures pour que de tels incidents ne se reproduisent plus. Nous appelons à l’instauration d’une charte de respect et d’écoute pour garantir à l’opposition le droit de s’exprimer sans crainte de répression ni d’interruption brutale.

La démocratie doit être un espace de dialogue, pas de pouvoir absolu. Concernant le problème de contamination par les légionnelles, celui-ci a été signalé pour la première fois le 21 octobre 2024 à Plaine Commune Habitat (PCH), sans réaction immédiate de leur part, malgré plusieurs relances des locataires et de leurs représentants. Les résidents avaient déjà subi un incendie en août, et cette nouvelle crise n’a pas été traitée avec l’attention nécessaire. L’Agence Régionale de Santé (ARS) a également été alertée en 2024 et 2025, mais sans réponse rapide. PCH, le bailleur le plus important du territoire de Plaine Commune, présidé par l’adjoint au maire et conseiller régional Adrien Delacroix, est régulièrement interrogé sur sa gestion et les politiques mises en œuvre au sein de cet organisme.

Cette situation met en évidence des dysfonctionnements au sein de PCH, notamment un manque de réactivité face aux alertes des locataires, des départs en nombre au sein des services, une désorganisation et une dégradation des conditions de travail du personnel, ce qui affecte le suivi des demandes des locataires, relayées à plusieurs reprises par leurs représentants. Des problèmes similaires ont été observés dans d’autres résidences gérées par PCH sur le territoire de Plaine Commune. Le manque de réponse et les délais de traitement trop longs soulèvent des questions sur l’efficacité de la gestion du bailleur, qui insiste sur la qualité de sa réponse aux besoins des locataires, notamment en mettant en avant l’obtention du label « QUALI HLM », un label qui semble visiblement en décalage avec la réalité vécue sur le terrain par les locataires.

Une réunion de suivi est prévue le 19 février 2025 à l’école André Diez (93200 Saint-Denis) pour faire le poit sur la situation et tenter de rassurer les locataires, auxquels nous apportons notre total soutien. Il semble uécess aire d’organiser une réunion à l’échelle de la commune nouvelle de Saint-Denis, avec la direction de Plaine Comune Habitat, une représentation des différentes sensibilités politiques et des représentants des locataires, afin de faire un état des lieux et connaître les mesures prévues par l’un des bailleurs les plus importants du territoire. Cela permettra d’éviter que les dysfonctionnements constatés, non résolus, ne persistent et que de telles situations ne se reproduisent.

Le 16 février 2025

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Bally Bagayoko, maire adjoint sortant et candidat de La France Insoumise, milite pour la création d’un « observatoire territorial du logement insalubre, pour intervenir le plus en amont possible ». « Cela pose la question plus large du droit d’être logé », précise le candidat qui veut « un moratoire sur les démolitions de logements sociaux, notamment au Franc-Moisin ».

[#Elections Municipales ! Pour Faire Saint-Denis En Commun, la lutte contre l’insalubrité, reste une priorité !

Bally Bagayoko, maire adjoint sortant et candidat de La France Insoumise, milite pour la création d’un « observatoire territorial du logement insalubre, pour intervenir le plus en amont possible ». « Cela pose la question plus large du droit d’être logé », précise le candidat qui veut « un moratoire sur les démolitions de logements sociaux, notamment au Franc-Moisin ».

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#MarcheContreIslamophobie ! Bally BAGAYOKO]

#MarcheContreIslamophobie ! Bally BAGAYOKO]

Tous les militants du camp progressiste, tous les républicains convaincus devraient s’alarmer avec nous de cette avalanche de haine qui ruisselle jusque sur nos quartiers populaires où certains appellent à rétablir l’ordre en tirant sur la foule.
Les divisions sur les mots et nos désaccords certains avec des signataires de la tribune n’effacent pas la réalité. Notre laïcité est sans équivoque. Elle est celle qui protège des persécutions. Elle prend ses racines loin dans l’histoire. Elle ne confond pas l’imam de banlieue avec l’inquisiteur ravageant le pays cathare, elle n’amalgame pas le prêtre ouvrier et les croisés-squatters de St-Nicolas du Chardonnet, elle est sans complaisance avec le fasciste, qu’il se camoufle derrière la croix, l’étoile le croissant… ou l’athéisme. Elle combat aussi les usurpateurs de laïcité sans pour autant confondre les débats légitimes avec les instrumentalisations grossières. Notre laïcité s’articule étroitement avec une perspective radicale d’émancipation.

Dans cette perspective, combattre par tous les moyens l’islamophobie et tous les racismes est un devoir.

Bally, tête de liste Faire Saint-Denis en commun

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Bally BAGAYOKO Europacity : Avis défavorable du commissaire enquêteur à la révision du PLU !

Europacity : Avis défavorable du commissaire enquêteur à la révision du PLU !

Communiqué de presse
Europacity : Après l’avis très défavorable du commissaire enquêteur à la révision du Plan Local d’urbanisme (PLU) de la ville de Gonesse, une seule solution abandonner ce projet démentiel !.
Les élu-es du groupe REVE-insoumis saluent cette bonne nouvelle.

Le commissaire enquêteur vient de rendre son rapport et son avis est très défavorable. Sans surprise ce projet d’aménagement du Triangle de Gonesse est peu compatible avec la notion de développement durable, va à l’encontre de la politique contre le réchauffement climatique.

De plus les créations d’emplois annoncées pourraient se faire au détriment des activités présentes sur les territoires voisins, ajoutant que les objectifs en matière d’emplois sont peu en phase avec le niveau de formation local.

Cependant cet avis n’est que consultatif et la mairie (de Gonesse) risque fort de ne pas en cause la mise en place de ce projet d’un autre temps. Comme le rappelle la mairie de Gonesse: « La décision appartient aux élus».

Aux saigneurs de terres nous préférons les soigneurs de terres ainsi nous soutenons le projet du groupement de Coopération pour une Ambition et Métropolitaine Agricole (CARMA) qui créerait des emplois durables et non-delocalisables grace à l’agro-ecologie et à la redéfinition des circuits de production et de consommation tout en luttant contre le mitage des terres agricoles.

Pour nous ce projet sera toujours mauvais et inutile, 1,7 milliards d’euros seraient dépensés pour un énième centre commercial « au détriment des activités présentes sur les territoires voisins ».Et alors que l’autonomie alimentaire de nos villes est menacé à échéance d’une dizaine d’années.

De nombreux centres commerciaux, y compris en Ile-de-France (Millénaire, Domus, etc. ) peinent à trouver leur équilibre économique. Le modèle de faire société, de « vivre ensemble » hyper consumériste est fortement critiquable.
Il y a mieux à faire. La lutte continue pour préserver ces terres agricoles et aménager autrement le nord francilien.

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