En Seine-Saint-Denis et en certains endroits du Val-de-Marne, où les Insoumis ont fait de gros scores à toutes les élections depuis leur émergence, il n'y a plus que quelques exemples de tentative de conquête autonome, comme à Saint-Denis où l'adjoint insoumis Bally Bagayoko conduira une liste opposée au maire PCF sortant Laurent Russier.

Municipales 2020 vues par L’OBS !

Paris (AFP) – Après le cavalier seul raté des élections européennes, La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon fait profil bas aux élections municipales de mars en s’intégrant à des collectifs citoyens et en renouant discrètement avec les formations de gauche.

Le leader insoumis l’a rappelé à ses troupes en juin: les municipales « ont du sens en tant que préparation à l’auto-organisation populaire que nous souhaitons dans tout le pays, jusqu’à l’élection de 2022 ».

Une façon de dire que les municipales restent secondaires pour LFI, par réalisme autant que par conviction, la jeune formation née il y a trois ans restant souvent mal implantée dans le paysage local.

« Pour un mouvement jeune comme le nôtre, présenter une liste aux européennes ou un candidat à la présidentielle c’est facile, passer à une échelle gigantesque comme les municipales c’est plus compliqué », reconnaît le député Eric Coquerel.

Or LFI ne peut faire l’impasse d’un scrutin cher aux Français, qui placent le maire en tête de leurs élus préférés, surtout après la claque des européennes (6,3%).

« Il faut éviter d’envoyer un mauvais signal en faisant un mauvais score », estime un cadre insoumis, qui préfère voir le bon côté: « Par définition LFI ne perdra aucune ville. On va faire rentrer dans les exécutifs et les conseils municipaux des milliers de militants qui y feront leurs armes ».

Nantes est un cas d’école. Les Insoumis, souvent déjà présents dans les luttes locales, se sont fondus dans le collectif citoyen « Nantes en commun », constitué en 2018 sur le modèle victorieux de « Barcelone en commun » et qui a réuni 800 personnes le weekend dernier.

Ils laisseront la tête de liste à une figure issue de la société civile, et se contenteront d’un maximum de deux Insoumis dans les 10 premiers noms, rapporte à l’AFP Arthur Créhalet, le chef de file LFI à Nantes. Signe de ce nouveau pragmatisme, ils espèrent des discussions fructueuses avec EELV, parti que les européennes ont placé en position de force (13,5%) et qui dans cette ville a déjà choisi sa tête de liste.

– « Conscientisation » –

Autres précautions insoumises: à Lille, Adrien Quatennens a renoncé à être tête de liste ; à Marseille où l’éventualité d’une candidature de M. Mélenchon a un temps alimenté la rumeur, à Toulouse ou encore à Montpellier, les Insoumis se sont inscrits dans des démarches citoyennes et d’union à gauche.

En Seine-Saint-Denis et en certains endroits du Val-de-Marne, où les Insoumis ont fait de gros scores à toutes les élections depuis leur émergence, il n’y a plus que quelques exemples de tentative de conquête autonome, comme à Saint-Denis où l’adjoint insoumis Bally Bagayoko conduira une liste opposée au maire PCF sortant Laurent Russier.

Dans de nombreux cas, la « fédération populaire » se résume à l’appui à des collectifs citoyens déjà constitués, au sein desquels les militants insoumis cotoient d’autres partis de gauche, dans d’autres cas à des listes menées par un Insoumis soutenu par des associatifs locaux.

« A défaut de pouvoir décider des choses, feignons d’en être les organisateurs », sourit le secrétaire national d’EELV David Cormand.

Partout, la marque LFI est mise en retrait. Le discours de centralité à gauche n’est plus au goût du jour, car les Insoumis ont compris qu’ils peuvent encore moins qu’avant prétendre contenir le mouvement populaire.

Le coordinateur Adrien Quatennens avait pourtant demandé, avant l’été, de construire les listes à partir d' »enquêtes conscientisantes » menées dans les quartiers, une forme de porte-à-porte militant autour de luttes locales précises, pouvant déboucher sur l’engagement politique des habitants. Selon lui, le rôle de LFI aux municipales est de susciter l’implication de citoyens éloignés de la politique.

Mais dans les faits, cette méthode exigeante en formation, en effectifs et en temps n’a pu être déployée à grande échelle avant la validation par le comité électoral, actuellement en cours, des stratégies et chefs de file locaux. Pascal Troadec, adjoint insoumis au maire PCF de Grigny (Val-de-Marne) et militant de longue date dans les quartiers populaires, le sait: « Réimpliquer les citoyens ne peut se faire en six mois ».

 

Source : L’OBS du 15 octobre 2019

Facebook
Twitter
LinkedIn
Email
WhatsApp

Mise à mort du conseil de développement de Plaine Commune ! Je m’y oppose !

Le fossoyeur de la ville et de Plaine commune a encore frappé ! Après avoir : détruit le @JournalDeSaintDenis enfreint à de maintes reprises le dialogue social avec les organisations syndicales supprimer le service des médiateurs de nuit détruit le Casc Saint-Denis Supprimer les jours de congés des agents de plaine commune et Saint Denis,… C’est à partir d’un courrier lapidaire en date du 27 janvier, que le président de Plaine Commune et Maire de Saint Denis s’est adressé aux co présidents du conseil de développement, pour indiquer la disparition prochaine de cette instances de démocratie participative. Doté de plus de 80 bénévoles issus de

LIRE L'ARTICLE »

Des moyens pour nos enfants ! Je suis solidaire de l’action de la FCPE93 !

[#Education ! Solidaire de cette action de la FCPE 93 pour qu’advienne le droit pour les enfants des quartiers populaires et de leur famille. Ça suffit ce mépris d’Etat ! « Notre fédération appelle tous les parents à protester contre ces décisions du rectorat, en conseil d’école, en conseil d’administration et par tous les moyens citoyennement responsables à leurs dispositions, y compris des rassemblements devant les établissements dans la semaine du 14 au 18 février. Nos enfants sont l’avenir de tous, ce n’est pas à eux de payer la crise. » #Education #DesMoyensPourNosEnfants

LIRE L'ARTICLE »

Jean Luc Mélenchon fait un carton plein à Montpellier AUSSI!!!

#MelenchonMontpellier plus de 8000 participant.es pour un Avenir Commun où Jean-Luc Mélenchon rappelle, propose et alerte ! Le déficit de l’État est égal aux sommes données au Capital cette année. Le capitalisme français est une classe d’assistés ! Les capitalistes arrivent à trouver des ouvriers moins cher, on trouvera des patrons moins cher. Nous avons fait le compte. Pour garantir un service public de qualité, il faut 1 millions d’emplois publics. Il en faut notamment 240.000 en #EHPAD, 100.000 à l’hôpital, 60.000 immédiats dans les écoles, 190.000 à terme. Si vous votez #Macron, vous aurez : La retraite à 64 ans Le nouveau coup de

LIRE L'ARTICLE »

J’apporte mon soutien à l’initiative de résistance de Azzedine TAIBI et Ali RABEH

[#MobilisationDesMaires pour préserver le service public et les personnels municipaux. Déclaration des maires Stains, Bobigny, Noisy-Le-Sec et Montreuil. Bagayoko Bally Bally Bagayoko] « Nous allons également faire appel de cette décision afin d’allonger et sécuriser davantage ce délai de quarante jours. Nous prenons le risque d’un débat de fond contre celui, plus grand encore, d’un bricolage dans la précipitation. Nous ne jouerons pas avec les conditions de travail des salarié·e·s du service public. Nous continuerons également de porter l’exigence d’un grand débat national sur le statut de la fonction publique et les rémunérations, dont notre pays a bien besoin pour consolider et revaloriser ses services

LIRE L'ARTICLE »
Partir des habitants ça veut dire également proposer une vision des services publics à l’inverse de ce que fait le gouvernement actuel d’Emmanuel Macron. Ce dernier, dans la lignée de son prédécesseur socialiste François Hollande, mène une politique qui consiste à casser les services publics en imposant l’austérité pour mieux laisser le champ libre aux grandes groupes privés. On le voit chaque jour à Saint-Denis : cette politique qui conduit à accroître les inégalités et à précariser un peu plus ceux qui vivent de leur travail. Bally BAGAYKO

Elections Municipales Mars 2020 : Meeting du 19 Janvier 2020 sur l’urgence sociale !

Partir des habitants ça veut dire également proposer une vision des services publics à l’inverse de ce que fait le gouvernement actuel d’Emmanuel Macron. Ce dernier, dans la lignée de son prédécesseur socialiste François Hollande, mène une politique qui consiste à casser les services publics en imposant l’austérité pour mieux laisser le champ libre aux grandes groupes privés. On le voit chaque jour à Saint-Denis : cette politique qui conduit à accroître les inégalités et à précariser un peu plus ceux qui vivent de leur travail.

LIRE L'ARTICLE »
Bally BAGAYOKO Mobilisation exceptionnelle contre la réforme des retraites !

Le groupe Rêve Insoumis prend position contre la réforme des retraites lors du conseil municipal !

[#Retraites ! Contre la casse de nos retraites, le groupe REVE-Insoumis propose un vœu au Conseil Municipal du 19 décembre 2019. Bally BAGAYOKO Groupe RÊVE Insoumis]. La grève contre la réforme des retraites s’annonce massive ce jeudi 5 décembre. Le groupe des élu.es REVE-Insoumis soutient la grève et la mobilisation des salarié·es du public et du privé. Il en va de notre avenir à tous et toutes. Notre municipalité se doit de soutenir cette mobilisation en paroles mais aussi en actes, en particulier auprès des agents municipaux. A cette fin, le groupe REVE-Insoumis proposera aux autres groupes politiques du Conseil Municipal un vœu pour le prochain conseil

LIRE L'ARTICLE »
Bally BAGAYOKO Mobilisation exceptionnelle contre la réforme des retraites !

Mobilisation exceptionnelle contre la réforme des retraites !

[#MobilisationRetraites ! Plus de 1,5 millions de participants. Une mobilisation historique pour une politique de retraite respectueuse des travailleurs et travailleuses. Parmis les manifestants de nombreux dionysien.n.e.s et des militant.e.s insoumi.e.s et de Faire Saint Denis En Commun. Ici avec mes amies de lutte Kaida Ki et Yari Sane…. Force et honneur à tous les syndicats, les retraités, salariés des fonctions publiques et du secteurs privés, jeunes… pour cette belle démonstration de force.   Le projet de réforme indigne doit être retiré car injuste pour la grande majorité et protecteur et privilège pour la minorité que représente le MEDEF et les amis.e.s du Président Emmanuel Macron. Une régression

LIRE L'ARTICLE »