Bally Bagayoko - LFI - Saint Denis - Pierrefitte - Rencontre Plaine Commune Habitat

Retour suite à la rencontre avec le personnel de Plaine Commune Habitat (PCH)

Nous tenons tout d’abord à saluer l’ensemble des personnels de Plaine Commune Habitat, en particulier celles et ceux qui œuvrent chaque jour dans les quartiers de Saint-Denis et Pierrefitte-sur-Seine. Avec un parc de plus de 20 000 logements et plus de 2 200 agents mobilisés, Plaine Commune Habitat constitue un acteur essentiel du service public du logement sur le territoire.

Ces agents, en première ligne sur le terrain, incarnent au quotidien les valeurs de proximité, de solidarité, d’écoute et d’engagement. Ils représentent le visage du service public auprès des habitants, assurant jour après jour la cohésion sociale et la qualité de vie dans nos quartiers.

Pourtant, ces personnels essentiels sont aujourd’hui malmenés, soumis à des pressions, parfois victimes d’agressions, et confrontés à une dégradation continue de leurs conditions de travail. Nous leur réaffirmons notre plein soutien et condamnons fermement tous les actes de violence et de harcèlement dont ils peuvent être la cible.

Depuis plusieurs années, nous avons dénoncé les restructurations successives qui ont fragilisé les équipes et désorganisé les services.
Les constats recueillis lors de cette rencontre confirment ces inquiétudes :

  • Nécessité de maintenir les logements de fonction.
  • Urgence à faire cesser les pressions exercées sur les agents et à revoir les affectations sur les secteurs les plus difficiles.
  • Recours excessif aux CDD et bouleversement des secteurs d’affectation sans concertation.
  • Multiplication des arrêts maladie et des accidents de travail, signe d’un mal-être professionnel.
  • Problèmes récurrents de management, notamment dans les agences Nord-Est et Sud, où des pratiques toxiques sont signalées.
  • Manque persistant de matériel, malgré un investissement d’un million d’euros annoncé.
  • Menaces et agressions en hausse, notamment sur les sites isolés, mettant en cause la sécurité des agents.

Face à ces constats, nous prenons l’engagement d’agir aux côtés des personnels de PCH :

  1. Agir pour un management plus humain, fondé sur la confiance, la reconnaissance et l’écoute. Ne pas confondre soutien et accompagnement avec des pratiques de contrôle ou de “flicage” de la part de certains cadres.
  2. Faire cesser les pressions et demander des sanctions contre les auteurs de management toxique.
  3. Agir pour le bien-être au travail, en luttant contre les accidents professionnels et en renforçant les moyens matériels mis à disposition des agents.
  4. Améliorer le dialogue social, en rétablissant une concertation sincère et régulière avec les organisations professionnelles et les personnels.
  5. Renforcer le rôle et l’action des gardiens, afin qu’ils puissent pleinement répondre aux besoins et aux attentes des locataires.
  6. Mettre fin à la confusion liée à la reprise de certaines missions d’entretien par d’autres personnels que les gardiens et agents d’accueil, en clarifiant les missions et les périmètres d’intervention.
  7. Assurer une meilleure gestion et un suivi rigoureux des prestataires de services, afin de garantir la qualité des interventions.
  8. Renforcer les contrôles sur les ascensoristes, pour améliorer la sécurité et la fiabilité des équipements.
  9. Développer un partenariat renforcé avec les services de Plaine Commune pour la gestion et l’entretien des espaces extérieurs, afin d’assurer un cadre de vie plus propre et agréable pour les habitants.
  10. Mettre en place une politique de recrutement et de formation ambitieuse, permettant de favoriser les évolutions de carrière et l’amélioration des rémunérations, en reconnaissant les compétences et l’investissement des agents.
  11. Promouvoir une nouvelle gouvernance, plus proche du personnel, à l’écoute des agents et des organisations représentatives des locataires, afin de renforcer la concertation et la prise en compte des besoins des habitants.

Les agents de Plaine Commune Habitat sont le cœur battant du service public local.
Leur engagement mérite reconnaissance, respect et soutien. Nous serons à leurs côtés pour que leurs missions puissent s’exercer dans des conditions dignes, sécurisées, à la hauteur de leur dévouement et de leur utilité sociale.

Le 28 octobre 2025

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Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - Drapeau Palestine

Drapeau palestinien levé, peuple oublié : l’indécente mise en scène de Saint-Denis

Ce matin, à l’aube, la mairie de Saint-Denis a hissé le drapeau palestinien sur son fronton. Un geste symbolique fort, en apparence. Mais à y regarder de plus près, ce geste en dit peut-être plus sur ceux qui l’ont orchestré que sur le message qu’il prétend porter. Car dans cette cérémonie surprise, tout a été pensé pour la communication, rien pour la mobilisation populaire. Aucune invitation lancée à la population. Aucun message aux collectifs engagés depuis des mois pour la reconnaissance de la Palestine. Aucune coordination avec les associations locales, ni avec les comités de soutien palestiniens, ni même avec les groupes d’opposition municipaux. Pire

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Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - Fresque Fraternité

Quand on efface l’art, on abîme la mémoire. Destruction de la fresque La Fraternité à Saint-Denis : consternation, émotion et exigence de réparation.

Il existe des œuvres dans nos quartiers qui dépassent leur simple statut artistique.Elles sont des repères visuels et affectifs, des fragments de mémoire collective, des témoins d’histoires populaires. C’était le cas de la fresque La Fraternité, peinte en 1993 sur un mur de la cité du Franc-Moisin à Saint-Denis.130 mètres de fresque.130 mètres de vie, de symboles, d’histoire. Aujourd’hui, cette œuvre a été détruite, sans qu’aucune alerte n’ait été sérieusement prise en compte. Elle représentait une femme kabyle au-dessus d’un globe tenu par une main : une allégorie d’un Nouveau Monde, réalisée par l’artiste américain Eloy Torrez, dans le cadre d’une commande du ministère de

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Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - Carole Delga

Ma réponse aux propos inacceptables de Carole Delga, présidente de la Région d’Occitanie !

Je suis choqué mais, hélas, plus surpris.Carole Delga, présidente socialiste de la région Occitanie, vient une nouvelle fois de franchir une ligne grave. Affirmer avec une désinvolture insupportable que « sur le terrain, Jean-Luc Mélenchon fait plus peur que Marine Le Pen. En Seine-Saint-Denis, ce n’est peut-être pas le cas, mais dans le reste de la France, c’est la réalité », ce n’est pas seulement inacceptable.C’est participer activement à la banalisation de l’extrême droite, à la diffusion de ses idées, et à la disqualification de celles et ceux qui la combattent réellement. En mettant la France Insoumise – et Jean-Luc Mélenchon – au même niveau

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Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - Ecoles

Soutien aux familles de Pierrefitte : l’Éducation est un droit, pas un parcours du combattant !

À Pierrefitte-sur-Seine, 24 élèves de 6e sont restés sans affectation scolaire pendant deux semaines, faute d’anticipation de la part des services de l’Éducation nationale. Ce sont des enfants de 11 ans laissés sur le bord du chemin de l’école, des familles plongées dans l’angoisse et le flou, contraintes de jongler entre travail, démarches administratives, et absence totale de réponses. Pendant ce temps, la DSDEN décidait de fermer une classe à Lucie Aubrac… pour en rouvrir une dans l’urgence à Pablo Neruda, un établissement déjà saturé, vétuste et en manque de personnel. Résultat : des enseignants sous pression, des cours qui peinent à démarrer, et des

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Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - Gaza - Hollande

Gaza : des propos inacceptables de François Hollande sur BFM

Alors que plus de 60 000 morts sont à déplorer, que plus de 80 % du territoire de Gaza est détruit, et que de nombreuses organisations internationales qualifient clairement la situation de génocide, François Hollande parle encore d’une “évolution génocidaire possible” si Israël “mettait à terme son plan”. Ces propos sont scandaleux et révisionnistes. Ils minimisent une réalité atroce déjà en cours, au mépris des faits, des victimes et du droit international. En affirmant cela publiquement, l’ancien président ne parle pas en son seul nom : il exprime sans détour la ligne ambiguë et complice du Parti socialiste face à l’agression contre le peuple palestinien.

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Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - CAF Saint Denis

CAF de Saint-Denis : Trop, c’est trop.

Depuis des mois, de nombreux usagers, comme Magali, se retrouvent sans réponses, sans aides, sans solutions. Ce matin encore, Magali s’est déplacée à la CAF. Résultat ?Pas de rendez-vous = pas d’aide.On lui parle d’un soi-disant bug informatique national… qui n’existe même pas. Pendant ce temps, les aides restent suspendues.Des familles vivent sans ressources depuis juin.Les plus fragiles — personnes âgées, précaires, non connectées — sont laissées sur le carreau. Nous interpellons la direction de la CAF de Saint-Denis : il est urgent d’agir. La CAF est un service public. Elle doit servir, pas exclure. Et Magali n’est pas seule. Elle parle pour des centaines

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Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - Intermarché - Pleyel - Photo CC Jojo975077773773

Un nouveau souffle pour Pleyel avec l’ouverture d’Intermarché !

Ce commerce de proximité, très attendu par les habitant·es et les salarié·es du quartier, a enfin ouvert ses portes après de longs retards juridiques et administratifs. Avec ses 1000 m², plus de 14 000 références, une double entrée (avenue Anatole France / boulevard Finot) et des caisses automatiques et traditionnelles, ce magasin répond à un véritable besoin local. Je salue le choix d’Intermarché de s’implanter à Saint-Denis. Mais au-delà de la simple présence commerciale, il est essentiel que l’enseigne s’engage pleinement en faveur de l’emploi local et de la formation des habitant·es. C’est une attente forte, légitime, pour faire de ce commerce un acteur territorial

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Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - Police - Tourcoing - photo CC par crash71100

Condamnation des violences à Tourcoing – Pour une police républicaine et une sécurité juste !

Nous condamnons l’agression du policier de la BAC survenue le 11 septembre à Tourcoing. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement. Cependant, la vidéo diffusée interroge : comment ce policier s’est-il retrouvé seul et isolé dans un contexte aussi tendu ? Dans le même temps, à Saint-Denis, un jeune de 19 ans a subi des violences humiliantes (crachat, gifle) de la part de policiers, sans justification. Il a fait preuve d’une retenue remarquable face à cet acte injuste. Ces deux événements montrent une chose : la violence, qu’elle vienne d’individus ou de l’institution, mine la confiance, fracture les quartiers, alimente les tensions. On peut – et

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Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - 20 septembre - Sous prefecture Saint Denis

Mobilisation devant la sous-préfecture de Saint-Denis : pour un service public digne et accessible

Nous étions présent·es devant la sous-préfecture de Saint-Denis pour interpeller les services de l’État sur les difficultés toujours trop nombreuses rencontrées par les usagers : délais interminables, plateformes inaccessibles, manque de suivi, et parcours administratifs souvent inhumains. Nous saluons les premiers pas vers une amélioration de l’accueil et du traitement des dossiers. Mais le compte n’y est toujours pas. Nous tenons à saluer l’engagement du collectif citoyen qui s’est mobilisé avec détermination pour faire entendre la voix des usagers et porter des propositions concrètes. Ce travail de terrain a ouvert la voie à d’autres mobilisations dans des communes confrontées aux mêmes difficultés. Ce collectif prouve

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