Bally Bagayoko - LFI - Saint Denis - Pierrefitte - Budget 2026

BUDGET 2026: Non au budget de l’austérité ! Oui à la justice sociale !

Avec les député·es insoumis·es et toutes celles et ceux fidèles au programme du Nouveau Front Populaire

Le gouvernement Lecornu a présenté le Budget 2026.
Sous couvert de “responsabilité budgétaire”, il s’agit en réalité d’un budget d’austérité, qui fait payer la crise à celles et ceux qui la subissent déjà : les travailleurs, les retraités, les familles modestes, les jeunes, les malades.

Pendant que les grandes fortunes et les multinationales sont épargnées, ce budget prélève sur les plus modestes pour combler les trous laissés par des cadeaux fiscaux à ceux qui n’en ont pas besoin.

Et pendant que les député·es insoumis·es et celles et ceux qui restent fidèles au programme du Nouveau Front Populaire se battent pour défendre la justice sociale,
l’extrême droite et le Parti socialiste refusent de censurer ce budget, préparant une nouvelle alliance avec la macronie, contre la volonté des électeurs.

10 mesures du Budget 2026 qui frappent de plein fouet les classes populaires et moyennes

1. L’hôpital public étranglé : le pire budget depuis 15 ans

    L’ONDAM (Objectif national de dépenses d’assurance maladie) n’augmente que de 2,1 % en 2026 — et en réalité de 1,6 % une fois déduite la hausse des cotisations retraite.
    Or les besoins de santé augmentent d’environ 4 % par an.
    Cela revient à couper dans les moyens : l’équivalent de 20 000 postes d’infirmiers ne pourront pas être pourvus.
    Au total, 7,1 milliards d’euros d’économies sont prévus sur l’assurance maladie.
    À Saint-Denis ou Gonesse, où les hôpitaux sont déjà à bout, c’est une attaque directe contre le droit à la santé.

    2. Doublement du reste à charge pour les patients

      Le gouvernement double les franchises médicales et la participation forfaitaire.
      Un médicament remboursé coûtera 6 € au lieu de 3,
      Une consultation médicale 4 € au lieu de 2,
      Et le plafond annuel grimpera à 100 € au lieu de 50 €.
      Une mesure qui frappe en premier les retraités, les malades chroniques et les familles modestes.

      3. Les malades de longue durée dans le viseur

        Les personnes atteintes d’affections de longue durée (ALD) — cancer, diabète, insuffisance cardiaque — verront leurs indemnités journalières imposées, alors qu’elles étaient jusqu’ici exonérées.
        Une mesure injuste et cruelle, alors que le gouvernement lui-même estime que 26 % de la population sera concernée par une ALD d’ici 2035.

        4. Gel des prestations sociales et des retraites

          Le gouvernement impose une “année blanche” :

          • Aucune revalorisation du RSA, des APL, des allocations familiales ou des retraites en 2026 ;
          • Puis une sous-indexation de 0,4 % par an entre 2027 et 2030.
          • Une baisse réelle du pouvoir d’achat alors que l’inflation continue de dépasser 3 %.

          À Saint-Denis, où un habitant sur trois vit sous le seuil de pauvreté, cette mesure aura des conséquences dramatiques.
          Le collectif ALERTE, regroupant 80 associations, parle d’un budget « injuste, qui cible les plus faibles ».

          5. Suppression de 3 119 postes de fonctionnaires

            Le budget 2026 prévoit 3 119 suppressions de postes dans la fonction publique :

            • 1 735 dans les agences publiques (ADEME, Agence de l’eau, etc.),
            • 4 018 postes supprimés dans l’Éducation nationale malgré 5 440 créations,
            • Et une réduction des effectifs dans les caisses de Sécurité sociale.

            Une opération comptable qui n’améliore ni l’école, ni les services publics, mais les appauvrit encore.

            6. Logement : HLM, APL et rénovation énergétique sacrifiés

              • Baisse de 900 millions d’euros sur le budget du logement social (de 23,1 à 22,2 milliards).
              • Diminution de 500 millions de la dotation de l’Anah.
              • Réduction des aides à la pierre, recentrage de MaPrimeRénov’
              • En plus, les APL seront gelées, et les étudiants étrangers non boursiers pourraient les perdre totalement.

              À Pierrefitte comme à Saint-Denis, où la majorité des habitants sont locataires HLM, ces coupes vont aggraver la crise du logement.

              7. Plans sociaux XXL dans les collectivités et l’associatif

                Les collectivités locales verront leurs dotations baisser de 4,6 à 8 milliards d’euros.
                Le fonds vert perd 500 millions, les agences de l’eau 90 millions, l’Anah 700 millions.
                Moins de moyens pour les communes, les associations, la culture et le sport.
                En Seine-Saint-Denis, cela veut dire fermetures d’associations, suppressions d’emplois aidés et coupes dans les services de proximité.

                8. 200 000 nouveaux foyers modestes imposables

                  Le barème de l’impôt sur le revenu reste gelé.
                  Résultat : 200 000 nouveaux foyers deviendront imposables, sans hausse réelle de leur niveau de vie.
                  La même logique vaut pour la CSG, également gelée.
                  Ces deux mesures rapportent 2,2 milliards d’euros à l’État — prélevés directement sur les ménages modestes.

                  9. Mesure raciste : hausse des taxes pour les étrangers

                    Les taxes administratives explosent :

                    • Carte de séjour : 350 € (au lieu de 225),
                    • Visa de régularisation : 300 € (au lieu de 200),
                    • Demande de nationalité : 255 € (au lieu de 55).

                    Une mesure mesquine, à connotation raciste, pour seulement 160 millions d’euros de recettes.
                    À Saint-Denis, où la population est diverse et solidaire, c’est une attaque contre la dignité et l’égalité.

                    10. Suppression des abattements fiscaux pour les familles

                      Fin de la réduction d’impôt pour frais de scolarité :

                      • 61 € pour un collégien,
                      • 153 € pour un lycéen,
                      • 183 € pour un étudiant dans le supérieur.

                      Une économie de 240 millions d’euros pour l’État, mais un nouveau coup porté aux familles de la classe moyenne.

                      En Seine-Saint-Denis, les conséquences seront concrètes :

                      • Des hôpitaux encore plus saturés à Saint-Denis et Gonesse,
                      • Des familles étranglées par la hausse des coûts et la baisse des aides,
                      • Des associations locales en péril,
                      • Des jeunes et des étudiants abandonnés,
                      • Des retraités appauvris.

                      La responsabilité politique est claire !

                      En refusant de censurer ce budget, le Parti socialiste et l’extrême droite cautionnent l’austérité.
                      Ils trahissent le mandat du Nouveau Front Populaire, celui d’agir pour la justice sociale, écologique et démocratique.

                      Nous, député·es insoumis·es, et toutes celles et ceux fidèles au programme du NFP, affirmons :

                      Nous refusons ce budget injuste.
                      Nous défendons :

                      • L’indexation des salaires, retraites et prestations sur l’inflation,
                      • Un investissement massif dans la santé, l’école et le logement,
                      • Une fiscalité équitable où les ultra-riches et les multinationales contribuent à hauteur de leurs profits,
                      • Un budget de justice sociale et écologique pour redonner espoir à la majorité du pays.

                      Saint-Denis, Pierrefitte, Seine-Saint-Denis : debout contre le budget de l’austérité !

                      Avec les député·es insoumis·es et toutes celles et ceux fidèles au programme du Nouveau Front Populaire, continuons à défendre les classes populaires, les retraités, les salariés, les jeunes et les familles.
                      Parce qu’un autre budget est possible — un budget au service du peuple, pas de la finance.

                      le 26 octobre 2025

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                      Bally Bagayoko - LFI - Saint Denis - Pierrefitte - Espace Jeunesse - Pierrefitte

                      Pour une jeunesse écoutée et soutenue : stop à la mise à l’écart de l’Espace Jeunesse de Pierrefitte-sur-Seine !

                      J’ai récemment reçu le compte rendu d’une réunion, transmis par des parents dont les enfants fréquentent l’Espace Jeunesse de Pierrefitte-sur-Seine. Leur témoignage, empreint d’inquiétude et de dignité, m’a profondément touché. Je comprends pleinement leur consternation face à une situation qui, au-delà de l’indignation qu’elle suscite, appelle une réponse urgente et responsable. Ce qui se passe aujourd’hui à Pierrefitte s’inscrit malheureusement dans une dynamique plus large que nous observons déjà à Saint-Denis. La fusion entre nos villes, au lieu de renforcer les services publics, semble servir de prétexte pour affaiblir encore davantage les politiques menées en direction de la jeunesse. Ce choix politique, que rien ne

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                      Bally Bagayoko - LFI -Philippe Brun - Assemblée nationale

                      “Marteau-piqueur ? C’est sans doute un travailleur algérien” — propos racistes et méprisants du député socialiste Philippe Brun

                      Lors d’une séance officielle, le député Philippe Brun (Parti socialiste) s’est permis de déclarer, en entendant un bruit de chantier :« Marteau-piqueur ? C’est sans doute un travailleur algérien. » Une phrase raciste, lourde de stéréotypes coloniaux, qui renvoie les travailleurs algériens — et plus largement les immigrés — à des rôles subalternes, comme si leur seule place dans la société était derrière un outil, dans l’ombre. Ce n’est ni une “blague”, ni un dérapage : c’est une parole méprisante, déshumanisante, prononcée par un élu de la République. Ce même député, il y a quelques mois, lançait son mouvement “populaire” depuis la Bourse du travail

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                      Bally Bagayoko - LFI -Saint-Denis - Cambriolage Louvre

                      Cambriolage au Louvre : un échec sécuritaire majeur

                      Ce matin, en plein cœur de Paris, le musée du Louvre a été cambriolé en à peine 7 minutes, sans violence. Des bijoux historiques appartenant à Napoléon et à l’impératrice ont été dérobés. Les auteurs sont toujours en fuite. Nous condamnons fermement cet acte, qui vise un patrimoine commun. Mais il soulève une question centrale : comment un tel vol peut-il avoir lieu dans l’un des lieux les plus protégés de France ?Cela fait dix ans qu’on assiste à une baisse de 15 % des effectifs humains, remplacés progressivement par des technologies censées “tout voir”, mais les caméras ne courent pas après les voleurs. Elles

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                      Bally Bagayoko - LFI -Saint-Denis - PLFSS Lecornu

                      PS : une énième trahison

                      Pendant que des milliers de personnes malades chroniques voient leur pouvoir d’achat fondre sous le poids de traitements non remboursés, que des travailleurs et travailleuses en congé longue maladie doivent survivre avec des revenus amputés, que font les socialistes d’Olivier Faure ? Ils regardent ailleurs. Pire : ils tendent la main à Macron. À Saint-Denis, Olivier Faure est soutenu par le maire Mathieu Hanotin, son maire délégué Michel Fourcade, et les élus socialistes de la commune nouvelle. Ceux-là mêmes qui se réclament de la solidarité, mais qui refusent de s’opposer réellement à l’austérité. Ils prétendent défendre la justice sociale, mais ils ont refusé de voter

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                      Bally Bagayoko - LFI -Saint-Denis - Commémoration 17 octobre 1961

                      Nous n’oublions pas le massacre des algériens du 17 octobre 1961

                      Le 17 octobre 1961, des milliers d’Algériens ont été massacrés pour avoir manifesté pacifiquement contre le couvre-feu visant exclusivement les « Français musulmans d’Algérie ». Ce massacre, orchestré sous les ordres du préfet Maurice Papon avec l’aval du gouvernement de Michel Debré, a fait des dizaines de morts, des milliers de blessés et d’arrestations. Les corps ont été jetés dans la Seine. La répression, brutale, raciste et étatique, est longtemps restée niée : 11 000 personne arrêtées, au moins 120 manifestants tués par la police entre septembre et octobre. Parmi les victimes, la jeune Fatima Bedar, âgée de 15 ans, reste aujourd’hui l’un des symboles

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                      Bally Bagayoko - LFI -Saint-Denis - Militants Terrain

                      Sur le terrain, toujours avec nos numéros 10 !

                      Encore sur le terrain après une semaine bien chargée et un meeting réussi !Ce samedi, dans le quartier Jacques Duclos à Saint-Denis, notre équipe était une fois de plus au rendez-vous, aux côtés de Bally Bagayoko, en porte à porte, pour aller à la rencontre des habitant·e·s. À l’image des grands “numéros 10”, celles et ceux qui composent notre collectif portent haut les valeurs de l’honneur, du dévouement et de la détermination. Ils avancent avec le sens du collectif, toujours en première ligne pour défendre le bien commun, éclairer les enjeux locaux et construire avec les habitant·e·s une ville plus juste et plus solidaire. Leur

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