Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - Fete du sport

Le 14 septembre, nous ne participerons pas à une “Fête nationale du sport” qui masque une casse généralisée !

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
La France insoumise – Saint-Denis / Pierrefitte-sur-Seine
12 Septembre 2025

Le 14 septembre, nous ne participerons pas à une “Fête nationale du sport” qui masque une casse généralisée !

Alors que le Président de la République reconduit la “Fête nationale du sport” initiée en 2024, en marge de la célébration des athlètes sur les Champs-Élysées, nous, militant·es et élu·es de La France insoumise à Saint-Denis et Pierrefitte-sur-Seine, refusons de participer à cette opération de communication.
Le sport populaire n’a pas besoin de vitrines ni de podiums. Il a besoin de moyens, de respect, et de soutien concret.
Et aujourd’hui, il est en danger.

Le mouvement sportif asphyxié : un choix politique assumé

Derrière les discours sur l’héritage olympique, la réalité est brutale :

  • -22 % de budget pour le ministère des Sports en un an : un effondrement historique.
  • Le Pass’Sport divisé par deux : 100 M€ à sa création, seulement 40 M€ en 2025.
  • 375 000 enfants de moins de 14 ans menacés d’exclusion des clubs sportifs.
  • Suppression des aides aux terrains de proximité, pourtant essentiels dans nos quartiers.

Pendant que l’État coupe dans les services publics, les grandes fortunes françaises voient leur richesse exploser. Plus de 40 milliards d’économies sont imposés au pays, pendant que les 500 plus riches s’enrichissent toujours plus.
Cette “fête” est une insulte aux clubs, aux bénévoles, aux éducateurs, aux enfants et aux familles des quartiers populaires.

À Saint-Denis et Pierrefitte, une réalité encore plus dure

Dans nos villes, les clubs amateurs sont en première ligne de cette crise : ils assurent l’accès au sport, mais aussi un rôle de cohésion sociale, de prévention, de santé publique. Pour beaucoup d’enfants, le club sportif est le premier lieu de discipline, d’émancipation et de collectif.
Nous exprimons notre soutien total à toutes les structures sportives et associatives de Seine-Saint-Denis, et en particulier de Saint-Denis et Pierrefitte-sur-Seine.
Mais face à ce désengagement de l’État, les collectivités locales doivent tenir la ligne.
Nous alertons : aucune politique municipale ne doit reproduire l’austérité gouvernementale.

  • Pas de coupes dans les subventions
  • Pas de fermeture d’équipements.
  • Pas d’oubli du sport dans les arbitrages budgétaires locaux.

Le sport n’est ni un luxe, ni un supplément d’âme. Il est un outil essentiel de santé, d’égalité, de justice sociale.

La fausse opposition du maire de Saint-Denis

Nous constatons que le maire de Saint-Denis et son adjoint au sport découvrent aujourd’hui la violence des politiques sportives menées par la macronie… en signant une tribune. Mais où étaient-ils pendant les Jeux olympiques ? Quand les associations alertaient, quand les budgets fondaient, quand les habitants étaient privés de débat ? Silence total.
Aujourd’hui, à l’approche des élections, ils se donnent une posture d’opposants.
Mais il ne suffit pas de signer une tribune pour se laver des complicités passées. Ce n’est pas de la résistance, c’est du calcul politique.

Ce que nous défendons : un vrai projet pour un sport populaire et émancipateur

À La France insoumise, nous avons un cap clair :

  • Création d’un service public du sport national et local.
  • Gratuité de la première licence sportive pour chaque enfant.
  • Investissements massifs dans les équipements de proximité.
  • Soutien structurel aux clubs, bénévoles, éducateurs.
  • Lutte contre les discriminations et pour l’égalité dans le sport.
  • Encadrement du sport professionnel, pour plus de transparence, d’éthique et de redistribution.

Le 14 septembre : nous ne fêterons pas, nous alerterons.

Nous serons aux côtés de celles et ceux qui font vivre le sport au quotidien, dans les quartiers, les gymnases, les stades, les associations. Pas dans les salons de réception des Champs-Élysées.
Le 14 septembre ne doit pas être un écran de fumée. Il doit être un signal d’alerte collective.

La France insoumise – Saint-Denis / Pierrefitte-sur-Seine

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Bally Bagayoko - LFI - Saint Denis - Pierrefitte - Sport - Dopage

Le sport n’a pas besoin de dopage : derrière les records, il y a des vies humaines

En tant que père de famille de quatre enfants, passionné de sport, entraîneur de basket-ball et bénévole dans le domaine des activités physiques pour tous et toutes, ainsi que co-coordinateur du livret sport de La France insoumise, je souhaite exprimer mon profond désaccord avec le concept des Enhanced Games et le dopage encadré.Si la perspective de performances extrêmes peut paraître séduisante, elle cache des risques sanitaires graves pour les athlètes : troubles hormonaux, atteintes cardiovasculaires, séquelles psychologiques.Autoriser et normaliser l’usage de substances améliorant la performance, même sous contrôle médical, revient à mettre la santé humaine au second plan et à trahir l’essence même du sport.

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Bally Bagayoko - LFI - Saint Denis - Pierrefitte - Budget 2026

BUDGET 2026: Non au budget de l’austérité ! Oui à la justice sociale !

Avec les député·es insoumis·es et toutes celles et ceux fidèles au programme du Nouveau Front Populaire Le gouvernement Lecornu a présenté le Budget 2026. Sous couvert de “responsabilité budgétaire”, il s’agit en réalité d’un budget d’austérité, qui fait payer la crise à celles et ceux qui la subissent déjà : les travailleurs, les retraités, les familles modestes, les jeunes, les malades. Pendant que les grandes fortunes et les multinationales sont épargnées, ce budget prélève sur les plus modestes pour combler les trous laissés par des cadeaux fiscaux à ceux qui n’en ont pas besoin. Et pendant que les député·es insoumis·es et celles et ceux qui

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Bally Bagayoko - LFI - Saint Denis - Pierrefitte - Espace Jeunesse - Pierrefitte

Pour une jeunesse écoutée et soutenue : stop à la mise à l’écart de l’Espace Jeunesse de Pierrefitte-sur-Seine !

J’ai récemment reçu le compte rendu d’une réunion, transmis par des parents dont les enfants fréquentent l’Espace Jeunesse de Pierrefitte-sur-Seine. Leur témoignage, empreint d’inquiétude et de dignité, m’a profondément touché. Je comprends pleinement leur consternation face à une situation qui, au-delà de l’indignation qu’elle suscite, appelle une réponse urgente et responsable. Ce qui se passe aujourd’hui à Pierrefitte s’inscrit malheureusement dans une dynamique plus large que nous observons déjà à Saint-Denis. La fusion entre nos villes, au lieu de renforcer les services publics, semble servir de prétexte pour affaiblir encore davantage les politiques menées en direction de la jeunesse. Ce choix politique, que rien ne

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Bally Bagayoko - LFI -Philippe Brun - Assemblée nationale

“Marteau-piqueur ? C’est sans doute un travailleur algérien” — propos racistes et méprisants du député socialiste Philippe Brun

Lors d’une séance officielle, le député Philippe Brun (Parti socialiste) s’est permis de déclarer, en entendant un bruit de chantier :« Marteau-piqueur ? C’est sans doute un travailleur algérien. » Une phrase raciste, lourde de stéréotypes coloniaux, qui renvoie les travailleurs algériens — et plus largement les immigrés — à des rôles subalternes, comme si leur seule place dans la société était derrière un outil, dans l’ombre. Ce n’est ni une “blague”, ni un dérapage : c’est une parole méprisante, déshumanisante, prononcée par un élu de la République. Ce même député, il y a quelques mois, lançait son mouvement “populaire” depuis la Bourse du travail

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Bally Bagayoko - LFI -Saint-Denis - Cambriolage Louvre

Cambriolage au Louvre : un échec sécuritaire majeur

Ce matin, en plein cœur de Paris, le musée du Louvre a été cambriolé en à peine 7 minutes, sans violence. Des bijoux historiques appartenant à Napoléon et à l’impératrice ont été dérobés. Les auteurs sont toujours en fuite. Nous condamnons fermement cet acte, qui vise un patrimoine commun. Mais il soulève une question centrale : comment un tel vol peut-il avoir lieu dans l’un des lieux les plus protégés de France ?Cela fait dix ans qu’on assiste à une baisse de 15 % des effectifs humains, remplacés progressivement par des technologies censées “tout voir”, mais les caméras ne courent pas après les voleurs. Elles

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Bally Bagayoko - LFI -Saint-Denis - PLFSS Lecornu

PS : une énième trahison

Pendant que des milliers de personnes malades chroniques voient leur pouvoir d’achat fondre sous le poids de traitements non remboursés, que des travailleurs et travailleuses en congé longue maladie doivent survivre avec des revenus amputés, que font les socialistes d’Olivier Faure ? Ils regardent ailleurs. Pire : ils tendent la main à Macron. À Saint-Denis, Olivier Faure est soutenu par le maire Mathieu Hanotin, son maire délégué Michel Fourcade, et les élus socialistes de la commune nouvelle. Ceux-là mêmes qui se réclament de la solidarité, mais qui refusent de s’opposer réellement à l’austérité. Ils prétendent défendre la justice sociale, mais ils ont refusé de voter

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Bally Bagayoko - LFI -Saint-Denis - Commémoration 17 octobre 1961

Nous n’oublions pas le massacre des algériens du 17 octobre 1961

Le 17 octobre 1961, des milliers d’Algériens ont été massacrés pour avoir manifesté pacifiquement contre le couvre-feu visant exclusivement les « Français musulmans d’Algérie ». Ce massacre, orchestré sous les ordres du préfet Maurice Papon avec l’aval du gouvernement de Michel Debré, a fait des dizaines de morts, des milliers de blessés et d’arrestations. Les corps ont été jetés dans la Seine. La répression, brutale, raciste et étatique, est longtemps restée niée : 11 000 personne arrêtées, au moins 120 manifestants tués par la police entre septembre et octobre. Parmi les victimes, la jeune Fatima Bedar, âgée de 15 ans, reste aujourd’hui l’un des symboles

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