[#Non à la baisse drastique des dotations en Seine-Saint-Denis. Je salue l’interpellation des députés-es communistes et Insoumis-es auprès du ministre de l’action et des comptes publics Gérard DARMANIN, pour préserver les services publics départementaux, dont je connais et partage l’état de souffrance. Bally BAGAYOKO]

[#Non à la baisse drastique des dotations en Seine-Saint-Denis. Je salue l’interpellation des députés-es communistes et Insoumis-es auprès du ministre de l’action et des comptes publics Gérard DARMANIN, pour préserver les services publics départementaux, dont je connais et partage l’état de souffrance. Bally BAGAYOKO]

« Député-e-s de Seine-Saint-Denis, nous vous écrivons concernant la baisse drastique des moyens publics dans notre département et ses effets particulièrement néfastes sur les services publics, la vie associative et, en conséquence, sur les conditions de vie dans nos circonscriptions. En ce moment même au Parlement ont lieu les discussions portant sur le Projet de loi de finance 2018. Dans ce cadre, nous unissons nos voix pour faire connaître nos très vives inquiétudes quant aux orientations d’austérité de ce budget et ses répercussions dans un département déjà bien maltraité par tant d’inégalités.

Depuis cet été, plusieurs annonces nous indiquent que l’équilibre de ce budget se fera au détriment des catégories et territoires les plus pauvres. La suppression de l’ISF et la « flat tax » seront compensées par des économies sur des pans essentiels des missions de solidarité de l’Etat, tels que la baisse des allocations logements (APL), la hausse de la CSG, l’augmentation du forfait hospitalier ou encore les baisses de dotations aux collectivités locales.

Nous ne saurions comprendre cette logique budgétaire qui affectera prioritairement les villes populaires, où justement l’investissement public est en retard sur les besoins réels depuis plusieurs années. La Seine-Saint-Denis est le département le plus pauvre de France, avec un taux de pauvreté à 24,8% en 2015. Le taux de chômage de la Seine-Saint-Denis est au plus haut, 18,9% en 2014 selon l’INSEE, soit 9 points de plus que le reste de la France. Une situation aussi indigne de notre République qu’inacceptable dans un pays aujourd’hui encore 6ème puissance mondiale.

Dans nos circonscriptions, les élu-e-s locaux et les habitant-e-s nous alarment sur le fait que ces baisses de budgets se traduisent très concrètement en fermetures de services essentiels à la population. 30.000 emplois aidés sont appelés à disparaître dans le département : autant de postes supprimés au sein des établissements scolaires, des centres de loisirs, des collectivités publiques. Dans de nombreux collèges et lycées comme à Aulnay-sous-Bois, Montreuil ou Villepinte, alors que des centaines d’élèves supplémentaires ont été accueillies aux cours des dernières années, des postes de conseillers d’éducation, d’assistants administratifs, d’assistants de direction, d’auxiliaires de vie scolaire ont été supprimés dès cette rentrée.

Au titre de la baisse des dépenses publiques, les parties Impôts des trésoreries de Stains, Epinay, Tremblay et d’autres, et les parties communales des trésoreries de La Courneuve, Aubervilliers, Neuilly-Plaisance et Bagnolet s’apprêtent à fermer. Ces fermetures signent la fin d’un service de proximité et promettent de longues heures d’engorgement qui mettront en difficulté les agents restants dans les futurs centres mutualisés, toujours éloignés des usagers.

La politique économique mise en œuvre aujourd’hui est celle d’un désengagement assumé de l’Etat. Ainsi, les villes deviennent les variables d’ajustement du déficit public, par le biais de coupes massives dans leurs dotations. À titre d’exemples, Aubervilliers a perdu 18 millions de recettes en quatre ans et Tremblay-en-France, qui ne bénéficie plus de la dotation globale de fonctionnement depuis cette année, verra en plus le budget de la politique de la ville amputé de 46,5 millions d’euros, soit 11% du budget global. Le département risque de ne pas pouvoir boucler son budget, notamment en raison de l’explosion des demandes de bénéficiaires du RSA non compensées par l’État. Une maigre économie à l’échelle de l’État qui aura d’importantes répercussions sur la pérennité des dispositifs et des structures qui luttent contre les inégalités territoriales.

Monsieur le Ministre, si les difficultés économiques et sociales de la Seine-Saint-Denis sont criantes, elles se ressentent plus fortement encore à chaque diminution des moyens des services publics sur les conditions de vie des habitants. Les villes, les écoles, collèges et lycées, les logements sociaux, les hôpitaux sont déjà gravement sous dotés en moyens humains et financiers. Victimes de ces nouvelles baisses de budget, c’est leur fonctionnement même qui est remis en cause.

Nous ne pouvons accepter une telle injustice territoriale et sociale. Nous percevons la colère grandissante dans nos villes. Les citoyennes et citoyens de la Seine-Saint-Denis ont droit, au titre du principe de l’égalité républicaine, aux mêmes services publics que le reste de la France. C’est pourquoi nous vous prions, Monsieur le Ministre, de bien vouloir nous accueillir pour un entretien. Cette rencontre serait l’occasion de préciser les besoins de notre département et d’en assurer une meilleure prise en compte dans l’élaboration du budget 2018.

En vous remerciant pour votre attention, nous vous prions de croire, Monsieur le Ministre, en l’expression de notre haute considération. »

Sabine RUBIN
Clémentine AUTAIN
Marie-George BUFFET
Éric COQUEREL
Alexis CORBIÈRE
Bastien LACHAUD
Stéphane PEU

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[#SolidaritéEnseignantsAngelasDavisSaintDenis ! Alors que toute notre attention collective doit être concentrée vers l'objectif premier de la réussite de nos enfants, de nos lycéens ; le ministre en charge de l'éducation, Jean Michel Blanquer, nous rejoue à l'occasion d'un énième torchon d'une journaliste, récidiviste , dans le journal l'Express, la symphonie de la "laïcité bafouée".

Solidarité avec les Enseignants du Lycée Angela Davis Saint-Denis !

[#SolidaritéEnseignantsAngelasDavisSaintDenis ! Alors que toute notre attention collective doit être concentrée vers l’objectif premier de la réussite de nos enfants, de nos lycéens ; le ministre en charge de l’éducation, Jean Michel Blanquer, nous rejoue à l’occasion d’un énième torchon d’une journaliste, récidiviste , dans le journal l’Express, la symphonie de la « laïcité bafouée ».

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#Les auditions de Faire Saint Denis En Commun : La santé en question !

[#ElectionsMunicipalesMars2020 ! Après plus d’une dizaine d’auditions, réalisée , l’équipe FAIRE SAINT DENIS EN COMMUN met à l’agenda dans le cadre d’une de ses priorités autour de l’urgence sociale, une audition autour des enjeux de la santé avec la contribution d’une personnalité du domaine : Hélène Colombani. Je vous y attends nombreux. Bally Bagayoko Tête de liste Faire SAINT DENIS En Commun]

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Bally Bagayoko, maire adjoint sortant et candidat de La France Insoumise, milite pour la création d’un « observatoire territorial du logement insalubre, pour intervenir le plus en amont possible ». « Cela pose la question plus large du droit d’être logé », précise le candidat qui veut « un moratoire sur les démolitions de logements sociaux, notamment au Franc-Moisin ».

[#Elections Municipales ! Pour Faire Saint-Denis En Commun, la lutte contre l’insalubrité, reste une priorité !

Bally Bagayoko, maire adjoint sortant et candidat de La France Insoumise, milite pour la création d’un « observatoire territorial du logement insalubre, pour intervenir le plus en amont possible ». « Cela pose la question plus large du droit d’être logé », précise le candidat qui veut « un moratoire sur les démolitions de logements sociaux, notamment au Franc-Moisin ».

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#MarcheContreIslamophobie ! Bally BAGAYOKO]

#MarcheContreIslamophobie ! Bally BAGAYOKO]

Tous les militants du camp progressiste, tous les républicains convaincus devraient s’alarmer avec nous de cette avalanche de haine qui ruisselle jusque sur nos quartiers populaires où certains appellent à rétablir l’ordre en tirant sur la foule.
Les divisions sur les mots et nos désaccords certains avec des signataires de la tribune n’effacent pas la réalité. Notre laïcité est sans équivoque. Elle est celle qui protège des persécutions. Elle prend ses racines loin dans l’histoire. Elle ne confond pas l’imam de banlieue avec l’inquisiteur ravageant le pays cathare, elle n’amalgame pas le prêtre ouvrier et les croisés-squatters de St-Nicolas du Chardonnet, elle est sans complaisance avec le fasciste, qu’il se camoufle derrière la croix, l’étoile le croissant… ou l’athéisme. Elle combat aussi les usurpateurs de laïcité sans pour autant confondre les débats légitimes avec les instrumentalisations grossières. Notre laïcité s’articule étroitement avec une perspective radicale d’émancipation.

Dans cette perspective, combattre par tous les moyens l’islamophobie et tous les racismes est un devoir.

Bally, tête de liste Faire Saint-Denis en commun

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